Encore une journée, une journée en moins.

Hier soir, j'ai été passé la soirée avec Matteo Julie et anna. Mateo est un copain de fac que j'avais un peu perdu de vue et que je revois de puis quelques temps, avec deux copines à lui. Je les ai rejoint après un ciné. Rien d'extraorinaire : on a discuté de tout et de rien, bu un pot dans un café. MAtteo est rentré, Anna et moi sommes allé déposer Julie chez elle, sommes resté une petite heure chez elle, et enfin, Anna m'a déposé en voiture devant chez moi. En bref, une soirée distrayante, mais dans laquelle je ne me suis pas forcémment senti nécessaire.

Ce qui m'interpelle, c'est que j'ai une vie sociale en semaine assez dense : je vois beaucoup de monde dans la journée, dans différents contextes, des gens de tous milieux; cependant, je n'ai jamais fait partie d'aucune "bande" qui sort toutes les semaines ensemble, partage des histoires, un passé et un futur. C'est souvent déprimant (quand on se trouve seul) mais en même temps, être tous le temps dans la même bande doit être terriblement lassant et frustrant.

MA journée de samedi fut à l'image de mes réflexion du vendredi soir. Réveil vers 11h, lever et petit dèj en douceur, avant de partir me balader. Une grande brocante avait lieu près de chez moi.

J'aime bien flaner dans les brocantes. Je ne m'intéresse pas particulièrement aux antiquités : à part les vielles pubs et les meubles des années 70, peu de choses trouvent grâce à mes yeux (et à ma CB). MAis ce que j'aime bien, c'est regarder les vrais initiés chiner, farfouiller, et regarder les marchands marchander, s'interroger sur le nombre de clients potentiels de l'AM, et boire un coup de rouge entre eux en attendant le châland. Une bonne odeur de grillades, portée par le vent me fit lutter intérieurement avec la faim(voir mes réflexions sur le régime). J'eu un peu froid avec la pluie et j'ai finalement repris le cours de ma route.

Réunion politique inintéressante au possible pendant 3 heure. J'ai rencontré deux trois militants que je connaissais, les ai vaguement salué. J'ai aussi rencontré un responsable associatif avec qui j'ai envie de bosser sur quelques projets. Je me suis éclipsé 1 heure avant la fin sous les regards désaprobateurs de l'assistance.

Je suis retourné me ballader dans paris sous la pluie. J'ai acheté quelques fleurs en pots, pour ma mère demain et pour mon balcon. Un grand sentiment de vide et de solitude dans cette promenade. Un peu froid, pas trop. Les pieds mouillés surtout. Nota : ne plus mettre de baskets en toile quand il risque de pleuvoir.

Un miroir dans une rue : je me trouve plutot pas mal en passant : fringues plutot cools, belle gueule. Look pas assez hétéro normé peut être. Est ce qu'un jour une fille pourrait me brancher dans la rue, dans un café ? J'aimerais bien. On verra bien un jour.

En rentrant, j'essaye de joindre 3-4 personnes. PAs grand monde à PAris ce soir ! J'essaye surtout de joindre les filles. Je me sens bien seul affectivement sans Jessica, mais peut être est ce que je le recherche inconsciemment? J'ai toujours été trop ambigu dans mes relations aicales avec les filles, et j'ai quasiment systématquement passé la ligne jaune. Toujours est il qu'il en est certaine que je n'ose plus appeller car je ne sais plus à quel niveau est notre relation, sexuelle occasionelle, ou amicale.

Me retrouve seul finalement. J'en profite pour ranger un peu mon appart, me faire un peu à bouffer. Trop en fait : je me goinfre lamentablement. Je suis, rassure toi public féminin, loin de l'obésité : 80 kg, 1.80m. Mais qu"'est ce que je peu culpabiliser !

Après avoir révisé un peu pour mon partiel de mardi, je me décide à bouger, même seul. Je vais aller dans un cyber café blogger un peu. Il a cessé de pleuvoir. J'aime beaucoup l'odeur de Paris mouillé la nuit. C'est frais et moins urbain qu'à l'habitude comme odeur. Je me fais cette réflexion en observant et écoutant un quartier résuidentiel. Bruits de vaisselle, de fête, enguelades, bandes de copains qui en attendent d'autre devant un Franprix. Qu'est ce qu'il y a comme Franprix dans cette ville ! Je n'en reviens jamais. Mes pas m'amennent devant un immeuble ou je ne me suis rendu depuis des années : celui de Fanny, ma première vraie histoire quand j'était au lycée. Je regarde son interphone, un machin électronique un peu compliqué. J'ai perdu le contact avec elle. Je n'ose pas regarder si son nom est toujours là : j'ai entendu dire qu'elle ne viviait plus là, chez sa mère. Je croise d'autres bandes qui vont dans des bars, boire, rire ensemble.

Vraiement, je suis seul ce soir.